Sunday, January 21, 2007

Contents

2. Colloque 2007 (8 et 9 Mars) aux l'aliénation parentale (Paris - France)

Colloque 2007 - 8 et 9 Mars - La protections des enfants au courts des séparatations parentales conflictuelles.

France - Association contre l'aliénation parentale - Acalpa

http://www.acalpa.org/acceuilprin.htm

· Programme

· Argument

Lors des séparations parentales conflictuelles, l’enfant est dans l’impossibilité de faire respecter ses droits. Quand le divorce devient une guerre, l’enfant-soldat est l’objet et l’enjeu du conflit parental, ainsi qu’une arme impitoyablement efficace pour détruire l’autre parent et toute sa famille.

L’ALIÉNATION PARENTALE EST UNE MALTRAITANCE PSYCHOLOGIQUE CET ENFANT EST EN DANGER IL A BESOIN DE NOUS

Priver abusivement un enfant d’un de ses parents, honorable et aimant, est une violation:

· de la Charte des Droits de l’Homme

· du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques

· de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant

· de la Loi sur l’Autorité Parentale de 2002

Ne rien faire, c’est être complice
d’un déni de justice
d’un refus de citoyenneté
d’une maltraitance psychologique

LA PROTECTION DES ENFANTS AU COURS DES SÉPARATIONS PARENTALES CONFLICTUELLES

Un défi d’interdisciplinarité pour les professionnels

http://www.acalpa.org/pdf/argument_colloque_fondation.pdf

La séparation et le divorce sont des moments de rupture pénibles et difficiles à vivre pour les parents comme pour les enfants. Ce type d’épreuve s’inscrit dans le quotidien de millions de familles en France. Près d’un mariage sur deux s’achève par un divorce à Paris, ce rapport est de un sur trois dans le reste de la France, et par ailleurs 45% des enfants naissent hors mariage.

Derrière ce schiffres se cachent des situations extrêmes liées aux difficultés rencontrées par les parents à préserver les enfants du conflit conjugal. Or, la séparation des parents est d’autant plus douloureuse et traumatisante pour un enfant qu’elle est conflictuelle. Quand le conflit porte sur la garde de l’enfant, ce dernier fait l’objet d’un combat juridique acharné particulièrement néfaste à son équilibre. Instrumentalisé dans cette « guerre de la rupture », l’enfant est exposé au chantage psychologique d’un parent qui abuse de son autorité en ne respectant pas l’autre parent et en l’incitant à rompre tout lien affectif avec lui.

La prise en charge des séparations parentales et des divorces très conflictuels, dont les principales victimes sont les enfants, fait l’objet depuis quelques années d’une attention particulière dans de nombreux pays occidentaux, du fait de leur nombre croissant et du coût social élevé que ce phénomène entraîne, en terme de prise en charge juridique, de soins médicaux, de comportements à risque, d’échec scolaire, de délinquance et de chômage.

Les professionnels de la protection de l’enfance (magistrats, médecins, travailleurs sociaux) connaissent bien la souffrance psychologique ressentie par un enfant dans une situation de carence de l’exercice de l’autorité parentale.Il est reconnu qu’un enfant victime d’un conflit de loyauté, dans une situation non justifiée de rupture, de rejet ou de déni de liens avec une partie de sa famille, est l’objet d’une maltraitance psychologique qui aura de graves conséquences pour son futur. Ce n’est pas tant la séparation, choc douloureux mais transitoire, que la persistance des conflits ouverts ou larvés qui bouleverse l’enfant.

Comment, à l’heure où le nombre de séparations progresse sans cesse, les professionnels peuvent-ils mieux répondre, avec leurs outils juridiques, leurs pratiques éducatives et judiciaires, le panel des interventions psychothérapeutiques, aux ruptures de plus en plus fréquentes de lien entre un enfant et un de sesparents, pour respecter« l’intérêt supérieur de l’enfant » et garantir sa protection?

Dans ce colloque, sociologue, juriste, magistrat et thérapeute nous éclaireront sur la manière don’t ils intègrent le conflit parental dans leurs pratiques et nous soumettront quelques pistes d’intervention pour une meilleure protection des enfants et un meilleur accompagnement des parents lors de leur séparation.

La présentation d’expériences européennes innovantes en matière de prévention et de protection des enfants lors des séparations parentales conflictuelles animera les débats de quatre ateliers centrés sur

(a) la médiation et les méthodes alternatives de résolution des conflits

(b) le conflit de loyauté et la protection de senfants

(c) les limites de l’intervention judiciaire et les contraintes économiques

(d) la reconnaissance des victimes et la réparation.

Les deux journées de travail et d’expériences partagées entre les différents acteurs de la protection de l’enfance et des séparations parentales feront l’objet d’une restitution qui s’attachera à faire émerger des actions efficaces dans le champ de la prévention, de l’expertise et de la prise en charge adaptée.

La protection des enfants au cours des séparations parentales conflictuelles

http://www.acalpa.org/pdf/fondation_pour_l'enfance_plaquette.pdf

Frais d’inscription:

· 180 euros, si prise en charge au titre de la formation continue

· 100 euros, si pas de prise en charge par la formation continue, merci de joindre le règlement.




Contact, inscription

Fondation pour l’Enfance

Anne-Sophie VINEL

17 rue Castagnary 75015 Paris

Tél : 01 53 68 16 58 – Fax : 01 53 68 16 59

as.vinel@fondation-enfance.org

La séparation et le divorce sont des moments de rupture pénibles et difficiles à vivre pour les parents comme pour les enfants.

La séparation des parents est d’autant plus douloureuse et traumatisante pour un enfant qu’elle est conflictuelle. Quand le conflit porte sur la garde de l’enfant, ce dernier fait l’objet d’un combat juridique acharné particulièrement néfaste à son équilibre.

La prise en charge des séparations parentales et des divorces très conflictuels fait l’objet depuis quelques années d’une attention particulière dans de nombreuxpays occidentaux.

Les professionnels connaissent bien la souffrance psychologique ressentie par un enfant dans une situation de carence de l’exercice de l’autorité parentale. Ce n’est pas tant la séparation, choc douloureux mais transitoire, que la persistance des conflits ouverts ou larvés qui bouleverse l’enfant.

Comment chaque professionnel - au regard de ses prérogatives et de celles des autres intervenants - peut-il, dans la gestion des conflits qui opposent les parents, garantir au mieux l’intérêt supérieur de l’enfant ? Le défi étant de veiller à ce que le conflit conjugal n’évolue pas vers un conflit parental.

Centre des Conférences Internationales - 19 avenue Kléber – 75016 Paris

Présentation des ateliers

ATELIER 1 - Médiation familiale et méthodes alternatives de résolution des conflits

La médiation familiale, quand elle est bien pensée par tous les acteurs dans le cadre d’un réel partenariat, permet de construire les conditions d’une séparation équilibrée. Malheureusement la médiation familiale est mise en échec dans un certain nombre de situations difficiles. Il est donc nécessaire de trouver des méthodes alternatives pour que le droit des enfants à leurs deux parents puisse être respecté.

ATELIER 2 - Conflit de loyauté et protection des enfants

Dans certains cas de séparations conflictuelles, l’enfant est pris en otage émotionnel entre ses deux parents. Ces situations extrêmes peuvent aboutir à une rupture du lien avec un des parents. De telles situations peuvent être dépistées et prises en charge pour accompagner et informer enfants et familles afin de maintenir le lien familial et aider l’enfant à échapper au conflit de loyauté.

ATELIER 3 - Limites de l’intervention judiciaire et contraintes économiques

La judiciarisation des divorces et des séparations parentales conflictuelles expose les familles aux risques inhérents du monde judiciaire. La durée parfois excessive et la complexité des procédures entraînent de nombreux parents dans des difficultés sociales et financières qui les conduisent parfois à renoncer à l’exercice de leurs droits parentaux.

ATELIER 4 - Reconnaissance des victimes et réparation

Les professionnels s’accordent pour reconnaître que les principales victimes des séparations parentales conflictuelles sont les enfants. Comment faire reconnaître le préjudice subi par ces enfants victimes de violences psychologiques ? Admettre que de telles situations relèvent d’une maltraitance soulève la question de la responsabilité des autorités publiques dans la prévention des risques en matière de protection de l’enfance.

Programme

Jeudi 8 mars 2007

8h45 - 9h20 - Accueil des participants

9h20 - 9h30 - Allocutions d’ouverture

9h30 - 10h15 - Séparations parentales et liens aux enfants

Gérard NEYRAND, sociologue, professeur à Toulouse 3, directeur du CIMERSS

10h15 - 11h00 - De l’échec conjugal au conflit parental : les conséquences pour l’enfant

Roland BROCA, pédopsychiatre, psychanalyste, expert auprès des tribunaux

11h00 - 11h30 - Pause-café

11h30 - 12h15 - Le Droit, la justice et les tribunaux face au conflit parental : quelle protection pour les enfants en France ?

Danièle GANANCIA, juge aux affaires familiales

12h15 - 13h00 - Comment faire face au conflit de loyauté : l’expérience des tribunaux en Belgique

Nadia DE VROEDE, premier substitut du Procureur du Roi à Bruxelles, section Jeunesse et Famille (à confirmer)

Pause déjeuner

14h30 - 17h30 - ATELIERS

Atelier n°1: Médiation et méthodes alternatives de résolution des conflits

Atelier n°2: Conflit de loyauté et protection des enfants

Atelier n°3: Limites de l’intervention judiciaire et contraintes économiques

Atelier n°4: Reconnaissance des victimes et réparation

Vendredi 9 mars 2007

8h45 - 9h20 - Accueil des participants

9h20 - 9h30 - Allocutions d’ouverture

9h30 - 9h45 - SOS Enfants Disparus et les enlèvements parentaux transfrontières

Jean-Philippe GUEDON, chargé de dossiers, Fondation pour l’Enfance

9h45 - 10h30 - L’enfant enjeu et victime du conflit parental : quelle réponse institutionnelle ?

Ségolène PASQUIER, défenseur des Enfants

10h30 - 11h15 - La défense des intérêts de l’enfant

Dominique ATTIAS, avocate pour enfants, Barreau de Paris

11h15 - 11h45 - Pause-café

11h45 - 12h30 - Une médiation familiale peut-elle être imposée au titre du principe de précaution ?

Marc JUSTON, juge aux affaires familiales, président du TGI de Tarascon

12h30 - 13h15 - La coopération ordonnée : l’approche multidisciplinaire de soutien aux parents du modèle de Cochem

Ursula KODJOE, psychothérapeute, expert auprès des tribunaux

Pause déjeuner

14h30 - 15h15 - Juge et expert : pour une juste partition des rôles

Paul Bensussan, psychiatre, expert national

15h15 - 16h15 - Restitution des travaux des ateliers par les rapporteurs

16h15 - 16h45 - Allocutions de clôture